Service jeunesse et cinéma : deux chantiers, sinon rien
14 novembre 2013
Le chantier jeunes au Sénégal et une journée à Cayeux-sur-Mer étaient à l’honneur de la projection de films réalisés en 2013 avec le service animation jeunesse d’Amiens Métropole.
Mon premier, un film d'Éric Boudoulé Sosso, suit le chantier jeunes qui s’est déroulé en avril au Sénégal. Mon second revient sur la journée passée à Cayeux-sur-Mer par des habitants de Saint-Maurice. Mon tout est un double programme de films tournés avec le service jeunesse d’Amiens Métropole, présenté le 13 novembre au Festival du film. Une séance bien remplie. Dans la salle, de nombreux spectateurs concernés au premier chef. D’où des rires. Et de l’émotion.
Gnio far, alias Nous sommes ensemble, a été tourné à Lélo Sérère et Keur Baba Alima, deux localités du Sénégal. En avril 2013, dix jeunes amiénois s’y sont rendus avec l’association Picardie Sahel et la mission affaires internationales d’Amiens Métropole pour rénover des écoles et des terrains de sport. Là, ils ont logé chez les habitants. Le film raconte les rencontres, le travail, les points de vue sur l’autre, les amitiés.
Tranches de vies au Sénégal
« Ces chantiers permettent aux jeunes amiénois d’aller vers la mobilité culturelle », estime Lucien Fontaine, maire adjoint à la jeunesse. Car, comme le dit Éric Sosso, « nous n’étions pas là pour faire du tourisme. Je voulais privilégier les tranches de vies. »Des tranches de vies communes : « Les gens sont solidaires et ont envie de partager le peu qu’ils ont. Ils nous ont montré comment cela se passe chez eux, et nous leur avons dit comment ça se passe chez nous », témoigne Djiba, un des jeunes.
Tout cela motive et fait relativiser la situation dans nos contrées :« Si nous mettions la même énergie à faire des choses en France, nous pourrions bouger des montagnes », assure Abed Hannouni, animateur jeunesse. Quant à l’accueil par les Sénégalais, il a été chaleureux : « Cela donne du baume au cœur et du courage », raconte Reynald dans le film. Il est d’ailleurs prévu d’accueillir à leur tour des Sénégalais à Amiens.
De Saint-Maurice à Cayeux-sur-Mer
« Nous avons mis tout notre cœur dans ce projet », affirme Aurélie Devauchelle, du Cardan, qui a coordonné la sortie à Cayeux-sur-mer avec Clémence Boulfroy, de Léo-Lagrange, et sa collègue Isabelle. Rappel des faits : le 13 mars dernier, 82 habitants de Saint-Maurice faisaient une sortie culturelle à Cayeux, en compagnie de Tribal Jâze. Pour certains, c’était une première, comme cet enfant de 6 ans qui découvrait la mer. Ils ont passé la journée à faire des activités, notamment au restaurant Cadence 1900.
Noura, les deux Kévin et Sarah étaient également de la partie, en tant que chantier jeunes, pour encadrer la troupe. Tout cela a été capté par la caméra de Jean-Marc Varlet, le micro d’Anne Coudin et des photos de Clément Wirth. Le résultat ? Avec la mer juste en face, le film. En juin 2014, la sortie des riverains de Saint-Maurice, la quatrième du genre montée avec l’aide du comité de quartier, se déroulera au Festival des Arts de rue de Clermont.
On en reparle au Fifam 2014 ?
Gnio far, alias Nous sommes ensemble, a été tourné à Lélo Sérère et Keur Baba Alima, deux localités du Sénégal. En avril 2013, dix jeunes amiénois s’y sont rendus avec l’association Picardie Sahel et la mission affaires internationales d’Amiens Métropole pour rénover des écoles et des terrains de sport. Là, ils ont logé chez les habitants. Le film raconte les rencontres, le travail, les points de vue sur l’autre, les amitiés.
Tranches de vies au Sénégal
« Ces chantiers permettent aux jeunes amiénois d’aller vers la mobilité culturelle », estime Lucien Fontaine, maire adjoint à la jeunesse. Car, comme le dit Éric Sosso, « nous n’étions pas là pour faire du tourisme. Je voulais privilégier les tranches de vies. »Des tranches de vies communes : « Les gens sont solidaires et ont envie de partager le peu qu’ils ont. Ils nous ont montré comment cela se passe chez eux, et nous leur avons dit comment ça se passe chez nous », témoigne Djiba, un des jeunes.
Tout cela motive et fait relativiser la situation dans nos contrées :« Si nous mettions la même énergie à faire des choses en France, nous pourrions bouger des montagnes », assure Abed Hannouni, animateur jeunesse. Quant à l’accueil par les Sénégalais, il a été chaleureux : « Cela donne du baume au cœur et du courage », raconte Reynald dans le film. Il est d’ailleurs prévu d’accueillir à leur tour des Sénégalais à Amiens.
De Saint-Maurice à Cayeux-sur-Mer
« Nous avons mis tout notre cœur dans ce projet », affirme Aurélie Devauchelle, du Cardan, qui a coordonné la sortie à Cayeux-sur-mer avec Clémence Boulfroy, de Léo-Lagrange, et sa collègue Isabelle. Rappel des faits : le 13 mars dernier, 82 habitants de Saint-Maurice faisaient une sortie culturelle à Cayeux, en compagnie de Tribal Jâze. Pour certains, c’était une première, comme cet enfant de 6 ans qui découvrait la mer. Ils ont passé la journée à faire des activités, notamment au restaurant Cadence 1900.
Noura, les deux Kévin et Sarah étaient également de la partie, en tant que chantier jeunes, pour encadrer la troupe. Tout cela a été capté par la caméra de Jean-Marc Varlet, le micro d’Anne Coudin et des photos de Clément Wirth. Le résultat ? Avec la mer juste en face, le film. En juin 2014, la sortie des riverains de Saint-Maurice, la quatrième du genre montée avec l’aide du comité de quartier, se déroulera au Festival des Arts de rue de Clermont.
On en reparle au Fifam 2014 ?
